Faire sa généalogie

Les XXXII quartiers de noblesse du baron de Veauce, encre et aquarelle sur papier, 25 J 29.
Les XXXII quartiers de noblesse du baron de Veauce, encre et aquarelle sur papier, 25 J 29.

La généalogie, science qui a pour objet la recherche de l'origine et de la filiation des personnes et des familles, peut amener le chercheur, selon le contexte et l'état d'avancement de ses travaux, à consulter des séries d'archives très diverses.

Pour préparer au mieux ses recherches, il est conseillé, dans un premier temps, de rassembler toutes les informations dont on dispose et d'exploiter tous les documents familiaux en sa possession.

Ce sont les registres d'état civil et, avant la Révolution, les registres paroissiaux, qui prouvent la filiation et fournissent les données essentielles nécessaires à l'établissement d'une généalogie. Ils renferment les actes de naissance, mariage et décès (baptême, mariage et sépulture avant 1790) et sont conservés, pour les uns - collection du greffe et collection communale déposée - aux Archives départementales de l'Allier (sous-série 2 E et série E dépôt), pour les autres - collection communale lorsqu'elle n'est pas déposée - dans les communes (cotes communales GG et E). Parfois munis de tables (tables décennales au XIXe siècle), ils sont consultables en ligne sur ce site.

Pour les XIXe et XXe siècles, les recensements de la population (sous-série 6 M et série W), les registres de recrutement militaire (sous-série 1 R), ou encore les dossiers d'enfants trouvés et assistés (sous-série 3 X), peuvent aussi être utiles aux généalogistes.

Les terriers et les lièves, documents fonciers de l'Ancien Régime dressés pour les seigneurs laïcs ou religieux, fournissent, quant à eux, des renseignements intéressants sur les biens, la richesse et parfois la filiation des personnes. Ces documents se trouvent dans diverses séries (A, D, E, G, H, J).

Avec les archives notariales (minutes des notaires, parfois pourvues de répertoires, et remontant pour certaines au XVIe siècle), le chercheur dispose d'une source riche d'informations sur les individus, les familles, leurs activités et leur cadre de vie : ventes, acquisitions ou baux d'immeubles ou de terres, contrats de mariage, testaments, inventaires après décès, partages, etc. (sous-série 3 E).

La recherche dans les actes notariés peut être complétée et facilitée par la consultation des registres du contrôle des actes et des insinuations de l'Ancien Régime (sous-série 2 C et série B), et, après la Révolution, par ceux de l'Enregistrement (sous-série 3 Q) et des Hypothèques (sous-série 4 Q).

Le généalogiste ne négligera pas non plus les archives judiciaires (séries B et U), susceptibles de renfermer les procès et contentieux de ses ancêtres, ainsi que d'autres documents tels que ventes judiciaires ou provisions d'offices...

Enfin, il convient de mentionner, en raison de leur intérêt pour l'histoire des familles, les archives privées ou d'origine privée. Ce sont d'une part les chartriers, archives seigneuriales et familiales saisies à la Révolution (sous-série 1 E appelée aussi « série E proprement dite »). D'autre part, les archives familiales, seigneuriales, archives de chercheurs, érudits ou collectionneurs, entrées aux Archives départementales par legs, achats, dons ou dépôts (série J). Les archives privées renferment des documents variés, notamment des expéditions d'actes notariés, des terriers, des monographies familiales...

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