Le pavillon de l’aumônier et la pharmacie

Le bâtiment de l’actuelle poste, daté par une plaque de 1694, ainsi que le petit bâtiment qui le prolonge vers l’ouest, connus sous le nom de « pavillon », étaient respectivement le logement de l’aumônier et la pharmacie du couvent. L’ensemble, construit en brique et grès, permet d’apprécier le style des constructions de l’abbesse M.-G. du Boulay-Favier. Ce sont en effet les seuls de cette époque qui soient conservés, bien que partiellement remaniés.

La pharmacie devait comporter des boiseries intérieures. Elle était placée sous la protection des quatre vertus cardinales1, sculptées de manière admirable sur le tympan de sa porte d’entrée. Le rôle de l’aumônier d’une abbaye consistait à s’occuper des pauvres et notamment à les soigner. On peut donc en déduire que c’est dans la grande cour d’entrée est, la première cour, qu’étaient reçus les indigents.

1 les quatres vertus cardinales sont la Tempérance, la Force, la Prudence et la Justice. Leurs attributs sont : la balance pour la Justice, le lion pour la Force, le miroir pour la Prudence, et le chien pour la Tempérance. Elles sont représentées ici par des jeunes femmes assises. Les trois vertus théologales sont la Foi, l'Espérance et la Charité.

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