5 - Les écoles pour mutilés de guerre

Pour leur réinsertion, les mutilés de guerre sont fortement incités à se former à un nouveau métier dans le cas où ils ne peuvent pas retrouver celui qu’ils avaient avant-guerre. Bien avant la fin de la guerre, les blessés cherchent à se former à des nouveaux métiers. Des écoles spécialisées ouvrent, des guides sont édités et les préfets ont la charge de répondre aux nombreuses sollicitations des mutilés de guerre.

Dans l’Allier, des mutilés, parfois relayés par le maire de leur commune écrivent au préfet pour obtenir des renseignements sur les écoles de rééducation. Voir par exemple Ernest Cognet, ancien soldat mutilé habitant à Meillers ou Gilbert Forest agriculteur de Périgny qui ayant perdu une jambe à la guerre désire apprendre le métier de coiffeur. Le préfet adresse au 1er un guide "à l’usage des mutilés et estropiés de la guerre" , fournissant très utilement la liste des écoles et des métiers adaptés. Cote : 3 R 30

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