BAYON Léon Gaspard
Droiturier
Léon-Gaspard Bayon cultivateur à Droiturier, a 39 ans lorsque la guerre éclate en 1914. Il est affecté au 10ème régiment d’artillerie à pied. Il envoie à son père et à sa femme Hélène une photo de son groupe où il figure. Tout au long de la guerre il correspond avec son beau-frère Claude Migeat de la même classe que lui.
Le 13 novembre 1916 il est blessé, son certificat d’origine des blessures indique qu’il a été blessé « par un éclat d’obus au dos de la main gauche, au chantier où il était occupé au terrassement de la voie de 0,60 « Ravin de la Valtoline » à Verdun (Meuse)» Son courage démontré à cette occasion est récompensé d’une citation à la division de la 2ème armée le 13 décembre 1916 : « Excellent soldat ayant donné constamment à ses camarades l’exemple du dévouement le plus absolu et du mépris du danger. Blessé en novembre 1916 en travaillant à la réfection de voies avancées de la place de V. (non évacué) » Voir son registre matricule aux archives départementales de la Loire.
Le 11 novembre 1915, alors stationné non loin de Verdun il écrit à son père "le plus terrible pour nous c'est livert qui sa proche et le pays bien froid"
Dans la carte adressée à son père le 31 août 1916, il se plaint des poux ("toto"). Il est alors soigné dans une ambulance.
Le 27 septembre 1917, il décrit à sa femme Hélène les combats : « que de plus en plus la guerre les ataques sucetif sent relache de plus nous ne pouvents plus sortir, les avion nous mitraille avec les mitralieuse il y a affaire attention »
Dans les lettres et cartes adressées à sa femme et à ses enfants il a souvent un petit mot tendre : « je t’embrasse de tout mon cœur ma si bonne femme et je t’aime » (27 septembre 1917) et à sa fille « embrasse bien la maman le petit frère et le pépé pour le papa. le papa vous aime » (27 juin 1917)
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