BOURACHOT G.

En convalescence dans un hôpital à Toulouse, G. Bourachot envoie 2 cartes à ses amis Bayon et Nicolas, le 113/05/1916. Sa description des blessés est édifiante :

"Ce n'est que manchots, boiteux, jambes coupées, aveugles, figures difformes en particulier dans l'hôpital que je suis c'est la qu'est instalé l'établissement dentaire. On en voi de toute façons. Il y en a qui ont des machoire aportée d'autres ont la bouche tournée vers l'oreil. Je puis te dir que c'est terrible c'est la que lon peus voir les horreurs de la guerre car les plaies au parties du corps qui sont habillées ne sont du moins pas visilbles. je constate quil y a des pauvres femmes qui vont être bien surprise au retoure de leur mari de les voir dans cet étât et dire quil y en a qui ne seront pas réformé pour ça. Ca ne les empêchera pas de travailler et même peut être de retourner au front"

G. BOURACHOT, 13 mars 1916


Documents de G. BOURACHOT en format pdf

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